Psychothérapie, psychanalyse, psychosomatique... ?
Il est d'usage que la psychanalyse se réfère plus classiquement au divan et la psychothérapie, à une relation en face à face ; quand la dimension psychosomatique interroge également le vécu somatique, le réel du corps.
Le titre de psychothérapeute est, de plus, strictement encadré et réglementé, enregistré par un numéro RPPS - Répertoire Partagé des Professionnels de Santé - auprès de l'ARS, qui valide une formation théorico-clinique reconnue en psychopathologie (j'exerce avec le numéro 10110408225).
Avant tout, ces pratiques ont donc surtout en commun d'être le lieu d'une écoute :
Celle de forces invisibles et pourtant opérantes qui semblent parfois guider notre vie... et nous fragilisent.
Celle de notre souffrance, qui nous invite à nous arrêter et nous interroger, afin de mettre du sens sur ce mal-être et le désir de changement qu'il appelle.
Car il est possible et nécessaire de mettre en mots nos blessures et nos tensions, et de découvrir ce qu'elles abritent de nos manques.
Nos symptômes physiques (douleur chronique, phénomènes psychosomatiques...) ou psychiques (dépression, angoisse, phobie, addiction...) sont en effet riches d'un savoir, puisqu'ils sont le reflet de nos impasses de vie, de nos conflits intimes.
Ils sont, ou ont été à un moment de notre histoire, une solution, une réponse à celles-ci, et témoignent, à ce titre, d'une certaine vérité de l'inconscient.
La thérapie, allongée ou non, est alors le lieu d'une parole singulière et partagée, adressée dans un cadre qui en offre la possibilité.
Tel un voyage, elle nous permet d'explorer des territoires psychiques inconnus et ainsi, de nous révéler et nous orienter différemment...